Installation photovoltaique pour site isolé

Comment choisir un régulateur solaire

Afin d’éviter les surcharges et les décharges trop profondes des batteries, le régulateur solaire (aussi appelé régulateur de charge ou même contrôleur de charge) gère le niveau d'énergie stockée dans les batteries :
- il limite la charge quand la batterie est complètement chargée ;
- il ralentit la décharge afin d’éviter les décharges profondes.

Il indique en permanence l'état de fonctionnement du panneau solaire et l'état de charge de la batterie solaire. Cet affichage peut se faire par des LEDs ou un écran digital.

Cet appareil complètement autonome réalise automatiquement toutes les opérations de mesure et de correction de la charge.

Les fonctionnalités classiques des régulateurs solaires sont les suivantes :
- affichage du niveau de charge et des incidents (surcharge, décharge profonde, court-circuit)
- protection contre la surcharge, décharge profonde, les courts-circuits
- protection des panneaux solaires
- protection thermique (sonde des batteries)

Certains régulateurs solaires proposent des "fonctions avancées" intégrées ou en option.

Les régulateurs solaires MPPT (pour Maximum Power Point Tracking ou recherche du point de puissance maximum)  permettent de tirer de meilleures performances des panneaux solaires.

Ce régulateur MPPT a une fonction de balayage, qui parcourt la tension du panneau solaire pour trouver le point de sortie de puissance maximum. Il peut ainsi adapter la tension délivrée par le panneau à celle que les batteries solaires peuvent absorber.

Les régulateurs MPPT permettent non seulement d'augmenter la production d'énergie d'une installation, mais ils prolongent aussi  la durée de vie des batteries.

CRITÈRES DE CHOIX

Il y a 2 éléments principaux à prendre en compte :
la tension entre les panneaux et les batteries : le régulateur doit pouvoir accepter cette tension (en général 12V, 24V ou 48V). 

 - l'intensité maximale du régulateur : l'intensité du régulateur (en ampères, A) doit être supérieure à l'intensité de court circuit du ou des panneaux solaire auquel il est connecté. Une marge de sécurité de 10% à 20% n’est pas inutile.